Cette fois c'est le grand jour ! Pour leur partie de Scrabble hebdomadaire, il a décidé de se jeter à l'eau et de lui déclarer sa flamme. Mais les mots lui manquent. La partie commence et c'est l'occasion pour lui de trouver dans les mots du jeu ceux qu'il n'ose prononcer à haute voix... ou pas.
Le regard de Joseph Minster, auteur-réalisateur :
« Un joli film malicieux et sans prétention. L’écriture burlesque de Cyril Jourdan est mise en valeur par un montage serré, et portée par l’interprétation de deux comédiens réjouissants !»
Attention, une déclaration auprès de la SACEM doit être faite pour toute projection du film (publique ou non publique).
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Rhodiacéta 2014, un site industriel oublié à l’entrée d’une ville. Abandonné depuis bientôt 30 ans, il est devenu le théâtre clandestin de générations de tagueurs, photographes et autres argonautes qui hantent l’endroit. En s’appuyant sur son parcours social et militant, le film montre et fait entendre ce qui résiste dans cette structure monumentale vouée à la démolition. D’hier à aujourd’hui, il est question d’occupation : celle de la grande grève de 1967 qui entraina la formation du groupe Medvedkine, puis, après la fermeture de la filature en 1981, celle d’une population hétéroclite et clandestine bénéficiant là d’un "espace libre", et enfin, celle des murs sur lesquels se déploient des peintures sans cesse renouvelées. Nous dresserons le portrait de cette friche emblématique, à travers ces “gens de l’intérieur“, ces gens d’aujourd’hui mais aussi avec ceux qui l’ont côtoyé, qui l’ont vécu, qui y ont travaillé et qui, par le souvenir, le vivent encore.
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Ce sont de discrets héros qui mènent un combat quotidien pour comprendre la parole au prix d’efforts insoupçonnés.
Ils ne sont pas nés sourds mais le sont devenus. La langue des signes n’est pas leur monde.
Sans leurs appareils, ils n’entendent rien. Avec leur prothèse auditive ou leur implant cochléaire, ils ne perçoivent que les voyelles et quelques consonnes. Ils parlent si "normalement" que leur surdité est insoupçonnable et leur handicap invisible.
Un monde à part et méconnu : celui des "devenus sourds" qui veulent rester à tout prix dans la communauté des entendants.
Un film sensoriel qui propose une immersion acoustique et émotionnelle dans cet entre-deux-mondes.
Le regard d’Alexis De Raphelis, artiste et membre de l’association 47.2 (membre du comité de sélection 2025) :
« Ce documentaire d’une grande délicatesse nous introduit dans l'univers singulier des malentendant·e·s. À travers des voix intimes et précieuses, il explore l'existence avec un sens altéré : le rapport aux proches, aux espaces de travail, aux paysages. Le traitement du son, finement orchestré, amplifie chaque témoignage et confère à l'ensemble une résonance poétique. Une œuvre touchante, où le silence et les mots se mêlent pour révéler une humanité rare et profonde. »
Sous titrage pour sourds et malentendants.
Cette séance n'est pas ouverte au publicSes mains s’affairent, ses gestes sont précis. Machine à coudre, ciseaux, fil, mais aussi trouvailles du jour, le matériel est varié. Détournant des savoir-faire dits féminins, ses œuvres convoquent notre amusement et nos souvenirs. Fanny a le sens des mots et de l'humour. Fanny aime les rituels et protège les objets en voie de disparition. Fanny mesure le temps qui passe. Bienvenue dans l’atelier de Fanny Viollet.
Le regard de Delphine Ziegler, autrice-réalisatrice, membre du comité de sélection 2025 :
« A l’intérieur de sa maison-atelier, Fanny Viollet ne perd surtout pas le fil ! Elle construit sous nos yeux, à l’écart des galeries, une œuvre méticuleuse, remplie de légèreté et de poésie. On la suit, au plus près du geste, découper, coller, lier, coudre ou broder les matériaux et mots qu’elle collecte lors de ses balades urbaines. Elle nous tient en haleine, brodant comme elle respire et pétillante d’un bout à l’autre. On aimerait tant lui ressembler ! »
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Bagdad, Mossoul, Bassora étaient de superbes villes irakiennes que Latif Al Ani a immortalisées pendant plus de 30 ans avant que les multiples guerres ne les détruisent. À 87 ans, il traverse son pays à la recherche des gens et des lieux qu'il a immortalisés, partageant ses clichés avec des irakiens qui redécouvrent la beauté d'un pays disparu.
Le regard de Delphine Ziegler, autrice-réalisatrice (membre du comité de sélection 2025) :
« A l’âge de 87 ans, le photographe Latif Al Ani revient sur les paysages qu’il a photographiés pendant plus d’une trentaine d’années dans un Irak en paix et en mutation, avant d’être ravagé par la guerre et les pillages. Le constat est sévère dans ce road-movie qui montre l’ampleur des dégâts et la lenteur de la reconstruction. Mais Latif Al Ani dresse, en parallèle, un éloge émouvant de son pays, en partageant ses clichés avec les gens qu’il croise sur son chemin. »
Version originale sous-titrée
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Il a été ouvrier, cantonnier, balayeur. Elle a toujours été secrétaire. Mes parents s’inquiètent.
Pourquoi n’ai-je pas de travail après de longues études si chères ?
En mêlant le récit autobiographique à des instants de vie familiale, je tente de retranscrire le chemin parcouru entre rêves d’ascension sociale et désillusion.
Le regard d’Hervé Coqueret, vidéaste et membre de l’association 47.2 (membre du comité de sélection 2025) :
« Récit politique et rencontre avec la famille Coda qui vit en Franche-Comté. On entre dans leur maison, on les observe ramasser des patates au jardin, au boulot ou après le travail pour couper et charger du bois tous ensemble car ils n’arrêtent jamais. Lucile prend sa caméra pour filmer ses parents à main levée. C’est fragile et sensible comme une balade, un journal, une rencontre intime avec ces gens. Alors qu’est-ce qu’on va penser d’eux ? Forcément du bien car de rêve d’ascension sociale en désillusion, d’une vie d’ouvrier en départ en retraite, on est bouleversé par les parcours, les traits des visages ou la brume du village. Pour la beauté du geste et la teneur essentielle du propos. »
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Sarah a 14 ans, en classe de troisième à Simone Weil, quand elle se décide enfin à parler à Mika, 17 ans, le beau gosse du quartier. Charmeur et un peu bad boy, il semble s’intéresser à elle et l’invite à sécher les cours le lendemain pour passer un moment ensemble. Mais cette échappée où elle se rend le cœur battant tourne vite au rapport sexuel forcé.
Crush parle de la question du consentement et plus largement de la violence d’un âge où se construisent les rapports sociaux.
Le regard de Claire Guéret, médiatrice éducation aux images au Centre Image de BFC (membre du comité de sélection 2025) :
« Un film réussi sur le fond comme sur la forme, poignant et très vraisemblable qui vous prendra aux tripes. Impossible de ne pas s’identifier à cette ado en crush et le film montre bien la spirale dans laquelle une amourette peut nous entraîner. Crush est un film plus que nécessaire dont le titre n’est pas anodin puisqu’il aborde aussi bien l’aspect romantique que l’aspect brutal et violent que l’on retrouve dans sa traduction. A montrer et surtout à discuter dès le lycée. »
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Alban, un trentenaire banal, prend son poste dans sa nouvelle entreprise. Il découvre que la copy-room est une pièce magique : tous les objets qui tombent sur le sol se dédoublent. Ce qu’il ignore, c’est que rien ne se perd, rien ne se crée... tout se transforme !
Le regard de Juliette Marrécau, autrice-réalisatrice (membre du comité de sélection 2025) :
«Dans une mise en scène non moins généreuse que minimaliste, le réalisateur nous raconte une petite histoire fantaisiste pour évoquer avec humour la grande histoire d'une économie individualiste qui mène la planète terre à sa perte. Comme dans le regard d’un Jacques Tati ou dans l’écriture d’un Nicolas Gogol, l'amusement du créateur est communicatif et parvient avec très peu d'éléments à nous faire rire du tragique de notre époque. »
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Le 15 septembre 2019, un groupe de chercheurs expérimente une modification génétique des sapins du Morvan en les connectant, via le mycélium (un réseau de champignons), aux mangroves de l'Amazonie. Mais un phénomène exceptionnel bouleverse le cadre de l'expérience et les sapins déciment l'ensemble des participants qui meurent dans des circonstances troubles, irrationnelles. 12 ans plus tard, Ueli Hirzel, éminent climatologue suisse, retourne sur le lieu du drame. À partir des archives retrouvées et grâce à l’ensemble des images qui ont été tournées lors de l’expérience, il retrace le déroulement de cette journée mémorable et funeste.
Le regard de Jean-Christophe Pape, directeur du cinéma Arletty d’Autun (membre du comité de sélection 2025) :
« Un film délicieusement expérimental pour les amateurs de genre et amoureux du cinéma ! Ce faux documentaire, joyeusement déroutant, est certes un hommage au cinéma « en grand » mais avec une économie d’images et de scènes très maîtrisée, ce qui détrompe avec beaucoup d’humour la différence de moyens de l’un et de l’autre. Et quelle bande sonore particulièrement soignée ! On devine et partage la joie à faire, et donc pour nous à voir du cinéma. Quant au pitch, entre climatologue Suisse et sapins mutants…c’est du grand Art ! »
Cette séance n'est pas ouverte au public