Il a été ouvrier, cantonnier, balayeur. Elle a toujours été secrétaire. Mes parents s’inquiètent.
Pourquoi n’ai-je pas de travail après de longues études si chères ?
En mêlant le récit autobiographique à des instants de vie familiale, je tente de retranscrire le chemin parcouru entre rêves d’ascension sociale et désillusion.
Le regard d’Hervé Coqueret, vidéaste et membre de l’association 47.2 (membre du comité de sélection 2025) :
« Récit politique et rencontre avec la famille Coda qui vit en Franche-Comté. On entre dans leur maison, on les observe ramasser des patates au jardin, au boulot ou après le travail pour couper et charger du bois tous ensemble car ils n’arrêtent jamais. Lucile prend sa caméra pour filmer ses parents à main levée. C’est fragile et sensible comme une balade, un journal, une rencontre intime avec ces gens. Alors qu’est-ce qu’on va penser d’eux ? Forcément du bien car de rêve d’ascension sociale en désillusion, d’une vie d’ouvrier en départ en retraite, on est bouleversé par les parcours, les traits des visages ou la brume du village. Pour la beauté du geste et la teneur essentielle du propos. »
Attention, une déclaration auprès de la SACEM doit être faite pour toute projection du film (publique ou non publique).
Pour plus d'informations et le lien vers les déclarations (selon votre situation) consultez notre mode d'emploi.
Durant quatre mois, un réalisateur et un dessinateur ont traversé l'Europe jusqu’aux confins de la Sibérie. Mêlant dessins et vidéo, ils racontent leur périple à deux voix, entre road-movie et conte documentaire.
De nombreuses ressources pédagogiques (analyses et activités conçues du cycle 2 au cycle 4) sont accessibles sur le site internet consacré au film, en cliquant ici.
Documentaire proposé en version jeune public (entre 6 et 15 ans).
Le regard de Lucile Foujanet (membre du comité de sélection 2022), coordinatrice Exploitation cinéma de l’Association SCENI QUA NON :
« Une voix off nous guide dans un road-trip en papier découpé et en image réelle jusqu'aux confins de l'Histoire et de la Russie. Sensibilité et poésie, Bilal, street artiste et Antoine Page le réalisateur nous embarquent avec eux dans leur camion un peu cassé à la rencontre de vieux gardiens, garagistes, épicières et des dessins de Zoo Project parsemés sur des façades. Film personnel et touchant. »
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Rhodiacéta 2014, un site industriel oublié à l’entrée d’une ville. Abandonné depuis bientôt 30 ans, il est devenu le théâtre clandestin de générations de tagueurs, photographes et autres argonautes qui hantent l’endroit. En s’appuyant sur son parcours social et militant, le film montre et fait entendre ce qui résiste dans cette structure monumentale vouée à la démolition. D’hier à aujourd’hui, il est question d’occupation : celle de la grande grève de 1967 qui entraina la formation du groupe Medvedkine, puis, après la fermeture de la filature en 1981, celle d’une population hétéroclite et clandestine bénéficiant là d’un "espace libre", et enfin, celle des murs sur lesquels se déploient des peintures sans cesse renouvelées. Nous dresserons le portrait de cette friche emblématique, à travers ces “gens de l’intérieur“, ces gens d’aujourd’hui mais aussi avec ceux qui l’ont côtoyé, qui l’ont vécu, qui y ont travaillé et qui, par le souvenir, le vivent encore.
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Ses mains s’affairent, ses gestes sont précis. Machine à coudre, ciseaux, fil, mais aussi trouvailles du jour, le matériel est varié. Détournant des savoir-faire dits féminins, ses œuvres convoquent notre amusement et nos souvenirs. Fanny a le sens des mots et de l'humour. Fanny aime les rituels et protège les objets en voie de disparition. Fanny mesure le temps qui passe. Bienvenue dans l’atelier de Fanny Viollet.
Le regard de Delphine Ziegler, autrice-réalisatrice, membre du comité de sélection 2025 :
« A l’intérieur de sa maison-atelier, Fanny Viollet ne perd surtout pas le fil ! Elle construit sous nos yeux, à l’écart des galeries, une œuvre méticuleuse, remplie de légèreté et de poésie. On la suit, au plus près du geste, découper, coller, lier, coudre ou broder les matériaux et mots qu’elle collecte lors de ses balades urbaines. Elle nous tient en haleine, brodant comme elle respire et pétillante d’un bout à l’autre. On aimerait tant lui ressembler ! »
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Ses mains s’affairent, ses gestes sont précis. Machine à coudre, ciseaux, fil, mais aussi trouvailles du jour, le matériel est varié. Détournant des savoir-faire dits féminins, ses œuvres convoquent notre amusement et nos souvenirs. Fanny a le sens des mots et de l'humour. Fanny aime les rituels et protège les objets en voie de disparition. Fanny mesure le temps qui passe. Bienvenue dans l’atelier de Fanny Viollet.
Le regard de Delphine Ziegler, autrice-réalisatrice, membre du comité de sélection 2025 :
« A l’intérieur de sa maison-atelier, Fanny Viollet ne perd surtout pas le fil ! Elle construit sous nos yeux, à l’écart des galeries, une œuvre méticuleuse, remplie de légèreté et de poésie. On la suit, au plus près du geste, découper, coller, lier, coudre ou broder les matériaux et mots qu’elle collecte lors de ses balades urbaines. Elle nous tient en haleine, brodant comme elle respire et pétillante d’un bout à l’autre. On aimerait tant lui ressembler ! »
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Dans une banlieue industrielle, deux usines se font face. Une ancienne papeterie, fermée depuis peu, fait l’objet d’un projet de réhabilitation : graphistes, designeuse·r·s et illustratrice·eur·s s’installent dans l’ancienne usine et assurent le passage de l’industrie du papier à l’ère numérique. De l’autre côté de la rue, une forge d’aluminium menace de fermer ses portes, incarnation chancelante d’un vieux monde industriel à l’agonie. Dans un dernier sursaut, les salariés réussissent à sauver leur entreprise par une reprise en coopérative. Dans ce territoire incertain, quel avenir se dessine ? À travers ces deux mondes aux lumières, aux bruits et aux métiers si différents, After Work fait le portrait d’une ville ouvrière en pleine mutation.
Le regard de Jean-Michel Cretin, programmateur Cinéma Les 2 Scènes à Besançon :
« Cela pourrait ressembler à un décor de science fiction. Comment Julia Pinget a-t-elle réussi à trouver à quelques mètres d’intervalle ces deux lieux emblématiques de notre société capitaliste en pleine transformation? Le face à face est d’autant plus saisissant que la réalisatrice passe habilement de l’un à l’autre. A la beauté des images répond une partition sonore d’autant plus troublante qu’elle semble par moment irréelle ou produite par des fantômes. D’un côté, la disparition programmée des uns qui s’éprouvent encore dans leur humanité niée. De l’autre, une communauté éclatée, ou chacun, isolément, doit faire face à une nouvelle forme de précarité. Par sa mise en scène et l’acuité de son regard, la réalisatrice réussit à capter les situations et les paroles les plus simples pour composer un tableau global des plus édifiants. »
Attention, une déclaration auprès de la SACEM doit être faite pour toute projection du film (publique ou non publique).
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Comment passe-t-on du bitume de la banlieue aux plus grandes scènes de danse Hip Hop ? C'est le parcours de Manuela Bolegue, jeune femme d'origine centre-africaine arrivée à Chenôve, dans la banlieue de Dijon, à l'âge de 10 ans et aujourd'hui danseuse professionnelle. Mais rien n'est jamais acquis et pour vivre de son art, il faut souvent tout lui sacrifier. Un sacerdoce que Manuela vit avec passion et enthousiasme, tant la danse a été et reste le grand bonheur de sa vie.
Manuela nous livre l'intimité d'un travail quotidien, raconte son parcours étonnant et nous parle aussi d'un mouvement qu'elle aime et qu'elle défend : le Hip Hop. Portrait en mouvement d'une jeune femme au parcours exemplaire.
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Des lycéens, cadre serré, répondent aux questions d’un conseiller d’orientation un peu agressif. Tour à tour, les adolescents se révèlent, plus dans la manière que dans l’anecdote… entre le vrai et le faux… entre fiction et documentaire.
Cette séance n'est pas ouverte au public